Malgré sa gigantesque fortune, le fondateur de spaceX et tesla, le milliardaire Elon Musk aura du mal à bousculer le système à deux partis aux États-Unis avec sa formation politique, annoncée sur X samedi, 05 juillet 2025.

L’annonce s’est faite sur X anciennement Twitter, Elon Musk a officialisé la création du «America Party», le parti de l’Amérique. «Quand il est question de mettre notre pays en faillite avec du gâchis et des magouilles, nous vivons dans un système à un parti, pas en démocratie», a-t-il posté. «Aujourd’hui, le parti de l’Amérique est formé pour vous rendre votre liberté», dit-il.

Le Corriere della Sera «Le parti de l’Amérique est né», rapporte que M. Musk a lancé un sondage sur son compte X vendredi 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis. L’homme le plus riche du monde a demandé aux participants s’ils voulaient un nouveau parti. Réponse : oui à 65 %. le «donateur milliardaire” a évoqué ce “projet à plusieurs reprises depuis sa querelle avec Trump sur la megabill», rappelle politico.

Le New York Times quant à lui souligne “Un temps proche allié du président Trump”, le patron de SpaceX et Tesla n’a pas encore rempli les documents nécessaires à la création effective du parti, qu’il espère opérationnel dès l’an prochain. «Même si M. Musk a montré qu’il était prêt à se servir de ses ressources pour avancer rapidement, il a aussi un long passif de promesses non-tenues», nuance le quotidien, qui voit dans cette initiative “un test de l’influence du milliardaire sur la politique américaine». Même sons de cloche pour CBS qui prévient que «Musk fait face à une tâche ardue même pour l’homme le plus riche de la Terre», ajoutant que les lois varient à travers les 50 États de l’Union. En Californie, par exemple, le parti doit obtenir au moins 2 % des votes lors d’un scrutin californien c’est-à-dire réunir les signatures d’1,1 million d’électeurs pour qu’un parti soit enregistré.

Les démocrates et les républicains attaqueront sans doute en justice la validité de toutes ces signatures, précise la chaîne. «Les lois dans tous les États sont faites pour favoriser les deux partis majeurs et compliquent le plus possible l’émergence d’un troisième parti”, constate Brett Kappel, un avocat spécialiste des élections interrogé par CBS.

Noël Adoum

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *