Au cours d’un déjeuner de presse organisé le 29 novembre par l’ONUSIDA et le Centre National de Lutte contre le Sida (CNLS), l’accent a été mis sur la nécessité de protéger les droits humains dans la lutte contre le VIH. Au Tchad, bien que des progrès aient été réalisés, des défis majeurs persistent. Le pays compte environ 110 000 personnes vivant avec le VIH, dont 1,3 % sont des femmes, contre 0,8 % des hommes. Les jeunes femmes, particulièrement vulnérables, sont deux fois plus touchées par le virus que les jeunes hommes.

Selon les différents intervenants de ces deux organisations, la stigmatisation et la discrimination continuent de freiner l’accès aux soins. Seuls 68 % des patients reçoivent un traitement antirétroviral, et encore moins ont accès à des tests de charge virale. De plus, les obstacles légaux, comme l’exigence de l’autorisation parentale pour les mineurs souhaitant se faire dépister, aggravent la situation.

Pour mettre fin au sida d’ici 2030, il est crucial de garantir un accès équitable aux soins et d’éliminer les inégalités, notamment celles liées au genre, ont relevé les deux organisations. « Le respect des droits humains est indispensable pour que le Tchad puisse atteindre les objectifs mondiaux de lutte contre le VIH/SIDA et offrir un avenir sain à ses citoyens », ajoutent-ils.

Abdermane Moussa Amadaye

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