Lors de sa déclaration de Nouvel An, l’Abbé Madou Simon Pierre a présenté un bilan sombre de l’année 2024, qualifiée d’« année de confusion » au Tchad, en Afrique et dans le monde.
Il a évoqué «l’assassinat» de Yaya Dillo Djerou, une tragédie qui symbolise les dérives politiques et sociales du pays, dit-il. L’Abbé a dénoncé la politisation de certains leaders religieux, les accusant de s’éloigner de leur mission spirituelle en militant dans des partis politiques. Il a appelé à un retour à leur rôle originel de réconciliation et de guidance morale.
Sur le plan politique, il a salué le courage du président de la République pour sa prise de position face à la France, qu’il a décrite comme un pays en déclin en Afrique, perdant progressivement son influence au Niger, au Mali et au Burkina Faso.
À l’échelle mondiale, il a déploré la perte de repères en Europe et les divisions croissantes, tout en appelant à un retour aux valeurs morales fondamentales. Aux États-Unis, il a salué le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui selon l’Abbé va ramener l’humanité à la raison et lutter contre les transgenres.
Pour 2025, proclamée « année de l’espérance » par le pape François, le prêtre Madou Simon Pierre a annoncé son intention de méditer et de prier pour le Tchad et le monde.
Il a conclu en exprimant sa gratitude envers le Cameroun, saluant ses efforts fraternels envers le Tchad. Il a terminé son discours en souhaitant une année 2025 de prière et de renouveau spirituel.
Abderamane Moussa Amadaye