Le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, Dr Tom Erdimi, et son collègue de l’Education Nationale, Mamadou Boukar Gana, ont lancé officiellement les épreuves écrites du Baccalauréat de l’enseignement secondaire général et technique, session de juin 2024, ce lundi 24 juin au lycée Centre Koweïtien Arafat 2 dans le 2e arrondissement de Ndjamena.

Au total 93 605 candidats toutes séries confondues répartis dans 144 Centres composent cet examen qui ouvre l’accès aux études supérieures et universitaires. Très tôt le matin avant le lancement des épreuves, l’équipe de Flashtchad a fait un tour dans plusieurs salles de classes du lycée Centre Koweïtien, certains élèves ont eu la chair de poule avec des visages pâles, d’autres ont l’air calme et attendent patiemment les épreuves. Pour les élèves, le baccalauréat symbolise la joie et la tristesse,«on ne sait pas quel chapitre pourra venir au bac», s’inquiète un candidat de la série D.

Comme a l’accoutumée, les deux Ministres accompagnés de leurs secrétaires généraux, ont lancé le coup d’envoi en ouvrant le bal d’un examen pour une durée d’une semaine. Le ministre de l’enseignement supérieur Dr. Tom Erdimi relève que Compte tenu de la bonne volonté des uns et des autres, «le programme est fini et nous venons donc lancer ce baccalauréat», a-t-il indiqué. Contrairement aux années précédentes, le ministre Erdimi affirme, «c’est une bonne chose qu’on commence le bac qui se compose en juin après 9 mois de cours et qu’on finisse au plus tard vers mi-juillet». Il ajoute, «malgré les perturbations dues aux grèves répétitives des enseignants de l’éducation nationale, le programme de cours dans les classes de terminales a été exécuté à la fin près».

Pour le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique Mamadou Boukar Gana déclare, « que les candidats aient confiance en eux. Parce que c’est un examen ordinaire, il n’y a rien à mystifier». Il souligne que c’est une évaluation basée sur les cours qu’ils ont suivis. «Ce sont leurs propres enseignants qui les ont suivis tout au long de l’année et qui ont proposé les sujets, ils peuvent les aborder, parce que c’est à leur portée», a-t-il laissé entendre.

Rappelons que les candidats des séries scientifiques et techniques ont été à l’honneur de coup d’envoi de coup d’envoi du Baccalauréat de l’enseignement du second degré session de juin 2024. Les élèves ont fait face aux deux épreuves notamment l’épreuve de Français/Philosophie et celle de la langue vivante.

Noël Adoum

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