Malgré les campagnes de sensibilisation, le SIDA continue de représenter une menace pour les jeunes qui, souvent, ignorent les risques associés. Dans ce numéro, Flash-Tchad a interrogé Mahamat Moustapha Ahmat Ahidjo, infirmier, sur la maladie, ses modes de transmission, sa gravité et les moyens de prévention.
Le SIDA est l’une des maladies les plus graves au monde, avec un impact dévastateur sur la santé globale, causant des millions de décès, principalement dans les pays en développement, selon l’infirmier Ahidjo. « Avec plus de 37 millions de personnes infectées, le SIDA se transmet principalement par voie sexuelle et sanguine, et peut également se transmettre de la mère à l’enfant, soit pendant le dernier trimestre de la grossesse, lors de l’accouchement, ou pendant l’allaitement », explique-t-il.
Le SIDA est causé par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui « cible et détruit les lymphocytes T, des globules blancs essentiels au système immunitaire », précise Ahidjo. Il souligne que, « durant les premières années, les personnes séropositives (porteuses du VIH) ne présentent généralement pas de symptômes, leur système immunitaire restant fonctionnel. Sans traitement, le SIDA peut apparaître environ 7 ans après l’infection, lorsque le système immunitaire est gravement compromis », dit-il.
Pour prévenir le SIDA, Ahidjo recommande l’usage de préservatifs lors des rapports sexuels et l’utilisation de matériel injectable à usage unique, tels que le rasoir, coupe ongle ou encore la tondeuse pour la coiffure ou leur désinfection avant usage. Il conseille également aux jeunes de se soumettre à des tests de dépistage avant le mariage et de maîtriser leurs comportements sexuels.
Abderamane Moussa Amadaye