Dans le cadre de sa tournée politique, la coalition des actions citoyennes Wakit Tamma section politique s’est rendu ce mardi 17 septembre 2024 au siège du parti Union Nationale pour le Changement (UNC) . L’objectif de cette rencontre entre les deux parties est d’unir leurs forces pour lutter contre les injustices et apporter du changement au Tchad. Reportage.
Cette visite des membres de Wakit Tamma section envers le parti UNC a pour objectif de poursuivre la lutte ensembles dans un même schema. Les deux acteurs comptent unir leurs forces comme un seul homme pour lutter contre le système politique au pouvoir.
Pour le coordinateur de Wakit Tamma Section politique Zakaria Adam Zakaria, «depuis 1990 jusqu’à nos jours, le pouvoir est passé du père au fils sans aucun changement. Car le système reste toujours le même, il n’y a pas la démocratie et la liberté au Tchad». Wakit Tamma relève que même la manifestation pacifique qui est un droit constitutionnel, est soit interdite, soit réprimée par le régime en place. « nous appellons le peuple tchadien à prendre ses responsabilités afin de se libérer de la dictature», dit la coalition. Elle prévois de lancer un mémorandum pour envoyer à la communauté internationale dans les jours à venir afin d’annuler les élections législatives de décembre.
Wakit Tamma section politique déplore les cas d’inondations dans le Nord du pays et dénonce le decoupage électoral. Elle prévient une marche pacifique au mois d’octobre pour contester les élections législatives.
Le président de Union Nationale pour le Changement (UNC) Mahamat Djara Digueï, salue cette visite de fraternité de l’unité et de collaboration entre les acteurs politiques pour unir mutuellement leurs forces afin d’atteindre le même objectif pour un changement. «Nous sommes dans un Etat dictatorial, tout est déjà préparé d’avance pour les élections législatives. Car les gagnants sont déjà connus», dit-il. Il ajoute, «c’est qui se passe devant nous est un danger». Après avoir déploré l’absence de la justice au Tchad, l’UNC exige la libération des militants du Parti Socialiste sans Frontière (PSF) qui sont incarcérés en prison.
Les deux parties comptent désormais mener une lutte ensembles. Car, « dans la volonté, l’Union fait la force», disent-ils.
Noël Adoum