Après la province du Mayo-Kebbi Est, c’est au tour de la province du Ouaddaï d’étaler ses œuvres culinaires et ses objets d’art ce 25 décembre au palais des Arts et de la Culture. Reportage.

Le Festival Dary continue son bonhomme de chemin riche en couleurs avec les merveilles du royaume du Ouaddaï considérée comme le grenier du Tchad, la Province du ouaddaï est venue avec une délégation cosmopolite, présentant la diversité culturelle, artistique,artisanale et agricole. Le Royaume du Ouaddaï était un ancien état qui se trouvait à l’Est du Tchad connue comme capitale de l’Artisanat de ce vaste pays de l’Afrique centrale, a déclaré le président des artisans de la province Atteïb Abdelnabi

Selon lui, le Ouaddaï est connu pour son artisanat bien avant la colonisation, car cette méthode est un héritage qu’ils ont acquiert de leurs ancêtres il y a plusieurs décennies. Parmi les œuvres, figure la transformation des objets en peau notamment les sacs, chaussures, pouffes, coussins, porte feuilles, chapeaux, tapis de prière …, la vannerie ainsi que la poterie.


Pour Djanna Mouctar relève que le Dar ouaddaï à plusieurs variétés de nourritures notamment, «Am talata», dont la préparation se fait par la viande sèche et du gombo accompagné du beurre», cette technique marque la préparation rapide de la sauce plus de la boule pour donner à un homme rentrant du champ. Il y a d’autres objets anciens comme le moulin à céréales traditionnel fabriqué à la base des pierres qui sert à moudre du mil, de l’arachide et bien d’autres. Pour elle, la farine de ce moulin traditionnel est différente de la farine écrasée dans un moulin moderne. « Le moulin traditionnel sert à moudre le mil sans saleté, ce qui évite certaines maladies comme la gastrique, la typhoïde etc. Que nos grands-parents ont utilisé à époque sans toutefois connaître certaines maladies actuelles». Elle souligne que la sauce préférée au Dar Ouaddaï s’appelle «taglia» elle est préparée à base de viande sèche appelée «charmoutte» en arabe locale et du gombo «daraba yabis» sèche et du Kamal accompagné de la boule du penicillaire.

Le Délégué relève que sur le plan touristique, les ruines de Oura, ancien palais du royaume du Ouaddaï est inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est qui constitue un patrimoine culturel et historique au Tchad.

Notons que deux danses ont été exécuté par le groupe de danses de la province du Ouaddaï, notamment la danse lélé, Tir-tir et Guidéri, en présence des notables représentant le sultan du Dar Ouaddaï, des ressortissants de la Province sans oublier le public venu pour la circonstance.

Noël Adoum

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