Par un communiqué de presse publié ce 20 mars 2024, l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR) par la voix de son président Deuba Rodrigue Tchoké critique la gouvernance de transition et dit suivre avec beaucoup de regret la situation politique actuelle au Tchad.
Deuba Rodrigue Tchoké, président de l’AJADR a estimé que la situation politique est critique. Il relève que la situation politique est malheureuse et met en péril la démocratie et la protection de droit de l’homme qui passe par l’intimidation des acteurs politiques, les journalistes et les leaders de la société civile.
Selon lui, depuis la fin du mois de février, le régime de transition au Tchad s’acharne contre toutes voies disconcordantes à la sienne ; comme si le Tchad retourne vers une dictature sans précédent où personne ne doit critiquer les dérives du pouvoir. « La preuve est l’assassinat de l’opposant politique Yaya Dillo et l’intimidation de journaliste Djimet Wiche et récemment une tentative d’intimidation du conseiller National Djimet Clément Bagaou par des individus inconnus parce qu’il a dit la vérité durant la plénière», dit le communiqué.
Pour l’AJADR, au lieu de chercher à coudre le tissu social déchiré, le régime de transition enfonce le clou, intimide et violente toute personne qui ose décrier son incapacité à pouvoir maitriser les revendications du peuple tchadien notamment l’inexistence de l’électricité, pénurie d’eau, cherté de la vie, augmentation sans aucune raison des prix de produit pétrolier à la pompe etc.
L’AJADR se demande et s’interroge, «si le président de transition veut conduire les Tchadiens comme des moutons au Pâturage ou veut-il vraiment voir le Tchad ressembler aux pays qui font de la promotion des libertés fondamentales?». Elle poursuit, pendant que le Tchad cherche le retour définitif à l’ordre constitutionnel, «le président de transition et son entourage se lancent dans un comportement de chasseur d’homme pour cacher les insuffisances de leurs gouvernances sans résultat».
L’AJADR appelle la communauté internationale à intervenir promptement afin de demander au régime de transition d’arrêter immédiatement avec ce comportement qui risque d’amener le Tchad à l’implosion.
Noël Adoum