
A l’occasion du lancement officiel du Projet Résilience à la Désinformation pour la Cohésion Sociale au Tchad et dans le Sahel, la Présidente de la Haute Autorite des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) Halimé Assadya Ali a pris part à un débat placé sur le thème, «Désinformation : les défis d’une utilisation responsable des réseaux sociaux au Tchad », ce mercredi 02 juillet 2025 à l’hôtel Radisson Blu.
La cérémonie a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, en présence de la Directrice générale de la Fondation Hirondelle, Mme Caroline Vuillemin et de la Chef de Section Politique, Presse et Information à la Délégation de l’Union Européenne au Tchad, Mme Sona Jorosova.

La Présidente de la HAMA, Halimé Assadya Ali, a partagé ses riches expériences avec le public en ce qui concerne le phénomène de désinformation dans un espace médiatique dominé par les réseaux sociaux. Au cours de cette conférence-débat, Mme Assadya a souligné que «l’internet n’est pas une zone de non droit et que l’exercice de la liberté, passera par la sensibilisation et l’éducation inclusive». Elle poursuit, «pour contrer ce phénomène nuisible à la cohésion sociale, les médias doivent servir de relais pour aider à sensibiliser le public à ne pas confondre les réseaux sociaux avec les médias». Car face à la désinformation, les médias d’information ont un rôle fondamental à jouer en étant les garants de la production des contenus journalistiques conformément aux règles d’éthique, et aux standards professionnels, tels que l’équilibre et la transparence… a-t-elle laissé entendre.
Enfin, plusieurs solutions ont été proposées, parmi lesquelles, renforcer l’offre et la demande d’information de qualité, réduire les fractures numériques, pour mieux répondre à des informations fiables et accessibles, et proposer une loi spécifique pour réguler les réseaux sociaux.

Noël Adoum