A travers un point de presse, animé ce matin, samedi 21 juin 2025 à la Bourse de travail, 24 ex-employés de Powerlift, sous-traitant de la CNPCIC sur le site pétrolier de Koudalwa, dénoncent leur licenciement pour motif économique, qu’ils jugent abusif et illégal.

« Nous avons été injustement empêchés de reprendre le travail après la grève du 23 septembre au 7 octobre 2024 », déclare le collectif. Selon eux, malgré l’ouverture des négociations sous l’égide de l’inspecteur du travail, « aucun point de revendication n’a été abordé ».

Ils dénoncent également le recrutement de nouveaux employés en remplacement, « pendant que nous étions suspendus, 23 autres ont été engagés par SOLSUN SERVICES. »

Le collectif s’indigne enfin du rôle joué par le directeur de SOLSUN, également député : « Peut-on être élu du peuple et bafouer les droits des travailleurs ? »

Ils appellent les autorités à agir face à ce qu’ils qualifient de « complicité nationale dans l’esclavagisme chinois ».

Abderamane Moussa Amadaye

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