Le Droit de l’Homme Sans Frontières (DHSF) a procédé au lancement du projet, « Accès universel au Droit et à la justice au Tchad» ce 29 février 2024 au Centre d’Etudes et de Formation pour le Développement (CEFOD).
Le président de Droit de l’Homme Sans Frontière (DHSF) Layibé Tourdjoumane, relève que les droits humains constituent le socle d’une société stable. «Malheureusement, les textes juridiques qui garantissent ces droits ne sont pas connus, laissant place aux multiples exactions restées impunies», a-t-il estimé lors de sa déclaration. Le DHSF a constaté que les concitoyens éprouvent des difficultés d’accès au droit et à la justice faute d’orientation et de sensibilisation. «Nous sommes aujourd’hui dans une période de transition politique troublante dont les droits humains sont menacés à différents niveaux et nous déplorons les évènements passés récemment au siège du PSF», a martelé M. Layibé Tourdjoumane. Selon lui, les droits de l’Homme sont les fondements de la vie commune, car sans les droits humains, «notre existence serait semblable à une junte où les forts auront de droits sur les faibles».
Le Secrétaire Générale de la Commission Nationale des Droits de l’Homme(CNDH) Mahamat Mahamadou Elaphi estime que la CNDH qui est une institution indépendante de promotion des droits de l’homme accorde une attention particulière aux droits de femme, de l’enfant, des personnes en situation de handicap qui est l’un des piliers de ses quatre composantes qui sont la protection des Droits de l’Homme, la promotion des droits de l’Homme et libertés fondamentales, la prévention de la forture et la protection des droits catégoriels notamment les femmes, enfants et personnes en situation de handicap. Il ajoute, la CNDH se réjouit de cette action en faveur de la population tchadienne.
Noël Adoum