Après avoir appelé ses militants a cessé toutes les activités académiques et de recherche pour une durée de trois jours en guise de grève d’avertissement lundi dernier, le bureau exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS) rassure ses militants. Les étudiants commentent. Reportage.

L’équipe de la rédaction est descendue sur le terrain pour faire le constat, de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) en passant par la faculté d’Ardepdjoumal puis campus de Toukra, les cours sont désertes. Difficile de trouver des étudiants mais l’administration est ouverte. Quelques étudiants rencontrés par la l’équipe de Flashtchad ont donné leur point de vue.

Pour Bourdané, étudiant en 3e année en physique chimie à l’Ecole Normale Supérieure de Ndjamena affirme, s’il n’y a pas changement, la grève risque de prolonger ce qui engendrera des soucis à la tête. « s’il y a la grève, les heures perdues doivent être rattraper ce qui prendra du temps». Il demande au gouvernement de régler le compte des enseignants car c’est entièrement leur droit. «Après la grève, il y a un grand retard et les enseignants accélèrent avec le cours puis il y a des parties du cours qu’on ne voit pas et les enseignants considèrent comme vu»

Malamnélé N. Espérance étudiante au niveau 3 dans la même institution, estime que la grève est effective car depuis le lundi ils sont à la maison et ils ne font pas cours. « Après 3 jours passés à la maison, à notre retour on va rattraper les heures perdues. Parfois l’année sera élastique et la compréhension du cours deviendra difficile», dit-elle.

Le président de SYNECS Dr.Guirayo Jérémie au cours d’une interview accordé à la presse locale, après avoir échangé avec les autorités, il estime que les frais seront réglés, les contractuels quant à eux, auront leurs frais à la fin de ce mois. « nous allons demander aux enseignants chercheurs de reprendre les activités aujourd’hui car cela nous permettra de continuer avec la négociation», dit-il. Il ajoute, « si les choses marchent ça va aller mais si ça ne marche pas, nous serons dans l’obligation de rebondir».

Rappelons que le SYNECS dans communique de presse a exigé des revendications notamment le Statut Autonome des enseignants du supérieur, l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire, les arrêtés rectificatifs des enseignants reversés, les primes des lauréats du CAMES et du CSUE, le retard dans le versement des primes et les indemnités savamment orchestré récemment.

Noël Adoum

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