La « kop-tchi », une préparation culinaire populaire depuis de nombreuses années à N’Djamena, continue d’attirer les amateurs de street food. Ce plat, proposé par de jeunes vendeurs originaires principalement d’Afrique de l’Ouest, mêle viande, intestins, langue, reins et peau de bœuf mijotés dans une sauce tomate. Vendu à 50 ou 100 francs CFA, il séduit par son prix abordable, mais les conditions d’hygiène restent alarmantes et restent à désirer.

La préparation se fait souvent dans des brouettes fermées, sans respect des normes sanitaires. « La viande utilisée peut être de provenance douteuse, et les consommateurs risquent des infections gastro-intestinales ou des intoxications alimentaires », explique, Mahamat Ahmat Ahidjo, infirmier. Selon l’infirmier, cette cuisson en plein air, au milieu de la poussière et sans contrôle sur la chaîne du froid, augmente le risque de contamination. M. Ahidjo souligne que « des maladies comme la salmonellose peuvent se développer si les abats ne sont pas correctement conservés » .

Face à la popularité de ce plat dans les marché populaire de N’Djamena, l’infirmier appelle à sensibiliser la population et encadrer ces activités afin d’éviter la prorogation de certaines maladies.

Abderamane Moussa Amadaye

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