A travers une lettre adressée au public et membres de la coalition des actions citoyennes Wakit Tamma section politique, le secrétaire chargé des médias du mouvement Salah Ishaq Mahamat Ali a annoncé sa démission ce 23 novembre 2024.
Le Secrétaire chargé des médias de la coalition Wakit tama section politique, Salah Issakha Mahamat relève qu’au cours de la période écoulée, ils ont été confrontés à de nombreux problèmes et défis au sein du mouvement mais malheureusement, « les jeunes sont souvent manipulés par les services de renseignements », dit-il. Il ajoute, « Nous, en tant que mouvement, avons fait face à un régime militaire qui détruit, tue à sa guise et viole les droits nationaux et internationaux ».
Pour M. Salah, ce régime sert les intérêts des pays occidentaux, en particulier la France et les États-Unis, ainsi que certains pays du Moyen-Orient, la Russie et la Chine. Il souligne que ce mouvement, qui s’est dressé face à ce régime brutal, est aujourd’hui confronté à des scissions qui ont conduit à sa division en deux parties parmi lesquelles, l’un est parrainé par les services de renseignement et l’autre par l’ambassade de France au Tchad. « Les deux ailes s’efforcent d’exploiter les jeunes qui luttent pour faire valoir leurs droits par le biais d’une révolution pacifique », a-t-il indiqué.
Selon lui, Wakit tama section politique est un mouvement de jeunesse qui lutte pour rompre les relations de coopération avec le colonialistes français, expulser les forces militaires étrangères du Tchad, changer le régime actuel en un régime démocratique, et ce, de manière pacifique par des élections démocratiques transparentes au vu et au su du monde entier, des Nations unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et la société civile nationale et internationale afin de démontrer le rôle effectif de la jeunesse dans les questions politiques.
Concernant sa démission, le chargé des médias déclare, « J’ai pris la décision de présenter ma démission, et de m’éloigner de ce mouvement qui est infiltré par les services de renseignement de régime, et par les dinosaures du régime putschiste militaire français ». M. Salah Ishaq Mahamat Ali conclut, qu’il ne vendra pas sa cause, comme « l’ont fait certains qui nous ont déçus et ont vendu la cause à un vil prix» .
Noël Adoum
