Les Forces armées du Commandement général du Maréchal Khalifa Haftar annoncent la formation d’une force conjointe avec l’armée tchadienne pour sécuriser les frontières entre les deux pays.

Les forces du maréchal libyen Khalifa Haftar ont annoncé la mise en place d’une force conjointe avec l’armée tchadienne, selon des médias proches du «commandement général». La nouvelle structure serait placée sous la supervision du commandant adjoint des forces de l’Est, Saddam Haftar, ont indiqué ces mêmes sources.

D’après ces informations, Saddam Haftar a chargé l’Administration des gardes-frontières et des patrouilles du désert, liée au bataillon « Subul Al-Salam », de lancer des opérations sur le terrain dans le cadre du dispositif commun. La Division de l’information de guerre affiliée à Haftar a confirmé que cette initiative vise à renforcer la coopération sécuritaire entre la Libye et le Tchad, en ciblant les groupes criminels, les réseaux de contrebande et les bandes armées opérant dans les zones désertiques.

L’annonce intervient alors que la hiérarchie militaire de l’Est libyen connaît des changements majeurs. Le major général Ahmed Al-Dressi a été nommé chef d’état-major des forces terrestres, en remplacement de Saddam Haftar, désormais promu commandant en chef adjoint.

Selon les médias proches du camp Haftar, cette recomposition interne s’inscrit dans un effort de consolidation de la chaîne de commandement.

La formation de cette force conjointe coïncide également avec une évolution du paysage sécuritaire régional. Des sources locales évoquent des tentatives de regroupement de plusieurs mouvements rebelles tchadiens présents dans le sud libyen, suscitant des inquiétudes à N’Djamena et dans l’Est libyen. Les autorités tchadiennes s’inquiètent régulièrement de l’utilisation du territoire libyen par des factions armées cherchant à se restructurer.

Cette dynamique s’inscrit enfin dans un contexte d’instabilité accrue au Soudan, où les affrontements entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide continuent de déstabiliser les zones frontalières. Cette situation pousse les États de la région à renforcer leurs dispositifs de sécurité et à développer des mécanismes de coopération bilatérale pour contenir les risques de débordements.

APANews avec Flashtchad.com

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