Les violences meurtrières qui ont éclaté le 12 juin 2025 à Mabrone, dans le département d’Assoungha (province du Ouaddaï), continuent de susciter de vives réactions. Dans un communiqué daté du 16 juin, la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) a dénoncé la gravité des faits et exigé des mesures concrètes.

Après avoir examiné la situation, le Comité Directeur National de la CASCIDHO « condamne avec fermeté, les actions de violences graves perpétrées ayant abouti à des cas des morts et des blessés ». Son coordonnateur national, Mahamat Digadimbaye, appelle à la mise en place d’une « enquête judiciaire afin que les auteurs des violences soient condamnés avec forces et rigueurs conformément à la loi ».

Outre la recherche de justice, l’organisation plaide pour un renforcement de la sécurité à Mabrone, un désarmement des zones à risque et l’instauration d’un dialogue entre les communautés. Elle invite également l’État à assumer pleinement ses responsabilités pour rétablir l’ordre et la stabilité dans cette région marquée par les tensions récurrentes.

Akhouane Soussé

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