Les transporteurs urbains de N’Djamena, notamment les conducteurs de minibus et de taxis, ont entamé ce jeudi 19 juin 2025 une grève sèche de deux jours. Ils protestent contre la hausse persistante du prix du carburant et l’état de dégradation avancée de plusieurs axes routiers de la capitale.

Résultat, les rues de N’Djamena sont quasi désertes, plongeant les usagers dans une grande difficulté de mobilité.

Contacté par la rédaction, Amine Mahamat Atchama, président de la ligne 2 des taxis de Dembé, explique, « depuis l’année dernière, nous avons mené des démarches auprès des ministères des Transports et du Commerce, mais nous ne sommes pas écoutés. Le carburant coûte cher et nos clients, fragilisés par la cherté de la vie, ne peuvent plus suivre », a-t-il déclaré.

Malgré la colère, les transporteurs se disent ouverts au dialogue. « Nos portes restent ouvertes. Mais il faut que le prix du carburant baisse », insiste-t-il.

Du côté du ministère du transport, silence radio.

Abderamane Moussa Amadaye

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