Comme chaque année, au Tchad, les cas de paludisme connaissent une montée en flèche, faisant des milliers de morts. En 2023, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a enregistré 1 727 230 cas confirmés de paludisme, entraînant 2 864 décès. «Ces chiffres sont alarmants» a déclaré le Dr Mahamat Brahim Dahab, médecin généraliste à l’hôpital de la paix de Farcha, au micro de Flashtchad.com.

Le paludisme, causé par les parasites plasmodium transmis par les piqûres de moustiques anopheles, est endémique au Tchad, particulièrement pendant la saison des pluies lorsque les conditions sont propices à la prolifération des moustiques. Dr Dahab indique que «l’eau stagnante et les hautes herbes créent un environnement idéal pour la reproduction des moustiques».

Pour contrer cette menace, Dr Dahab insiste sur l’importance des mesures préventives. «L’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticides à l’intérieur des habitations, et la destruction des sites de reproduction des moustiques sont essentielles », a-t-il affirmé. Il recommande également l’accès aux traitements antipaludiques pour les populations à risque, notamment les enfants et les femmes enceintes.

Il appelle également à une mobilisation générale. « Nous devons renforcer les campagnes de sensibilisation et assurer la disponibilité des ressources nécessaires pour protéger nos communautés », a-t-il confié

Avec une action rapide et coordonnée, le médecin espère que le Tchad peut réduire de manière significative l’impact dévastateur du paludisme cette année.

Abderamane Moussa Amadaye

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *