Depuis le début de mois d’août certaines rues principales de la capitale sont englouties par les eaux de pluie, devenues des mares, créant des opportunités pour certains jeunes. Plusieurs parmi eux se sont convertis dans ces eaux stagnantes en véritable laveur de motos en échange des quelques pièces d’argent. Cette activité n’est pas sans conséquences. L’infirmier Mahamat Moustapha Ahmat Ahidjo tire la sonnette d’alarme sur les dangers que cela représente pour la santé publique.
Selon M. Ahidjo, ces eaux stagnantes sont souvent contaminées par des bactéries, des parasites et des produits chimiques. « Utiliser cette eau pour le lavage des motos peut entraîner la propagation de maladies graves telles que le choléra, la bilharziose, et des infections cutanées », explique-t-il.
L’infirmier explique que les agents pathogènes présents dans ces eaux peuvent facilement se retrouver sur la peau ou dans l’environnement, augmentant ainsi les risques d’infection. De plus, la contamination de l’environnement par le rejet de ces eaux usées aggrave la situation, rendant d’autres sources d’eau potentiellement dangereuses.
A ce titre, L’infirmier exhorte la population à privilégier l’eau propre pour leurs activités de lavage afin de préserver la santé publique. « La sensibilisation des habitants de N’Djamena est cruciale pour éviter une crise sanitaire », conclut-il.
Abderamane Moussa Amadaye