Suite aux récentes inondations faisant rage dans certaines voies de la cité capitale, les tarifs du transport en commun ont automatiquement grimpé dans la ville. Les conducteurs des minibus rencontrent d’énormes difficultés en faisant des périples pour y arriver à la destination et les clients se plaignent de l’augmentation des prix. Reportage.

En pleine saison de pluie, plusieurs axes de la capitale tchadienne sont inondés rendant la circulation difficile, plusieus conducteurs de mini bus sont obligés de contourner en raison de la mauvais état des routes. C’est dû à l’état de la route dégradante, les prix de la course dans les transports en commun a doublé, passant de 150 à 250 frs sur l’axe Hamama-Dembé, l’axe Diguel Dinguessou- marché à mil, qui était autrefois à 300 frs est devenue à 500 frs chez certains conducteurs d’où l’augmentation de 200 frs et Dinguessou- Gaoui qui était à 100 frs est devenue à 250 frs. Le prix du taxi entre Gaoui (de l’avenue du 2 février 2008)- grand marché est passé de 500 à 750 francs, a constaté la rédaction de Flashtchad.

Un membre du comité chargé de service de l’ordre des muni bus déclare, quand les chauffeurs de muni bus quittent Rond point hamama pour aller au marché de dembé, il faut absolument passer par rond point à double voie, « la voie qui mène directement vers le marché de Dembé, devant l’hôtel Santana est hermétiquement inondée, et inaccessible», dit-il.

Abakar Saleh, chauffeur d’un muni bus relève, « Je travaille pour gagner de l’argent afin de subvenir aux besoins de ma famille, c’est légitime pour moi de faire monter les prix de la course puisque je fais le double tour aller au Dembé. Si on calcule, ça revient au même prix normal puisque je fais la discorde».

Les usagers quant à eux indiquent que les prix ont presque triplé par rapport aux prix officiels. Ils demandent au gouvernement de tout faire afin que ces prix soient revus à la baisse. « Il est anormal qu’on augmente les prix à chaque saison de pluie, car la vie elle-même est devenue insupportable à Ndjamena» a déclaré un commerçant.

Notons dans d’autres axes comme grand marché-Gassi, Dembé-Diguel, marché à mil-Farcha…les prix restent les mêmes qu’avant car les voies sont bitumées et les chauffeurs ne rencontrent pas d’ énormes difficultés. Enfin les chauffeurs de minibus sont moins nombreux compte tenu des vérifications des pièces la police nationale.

Noël Adoum

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