Alors que la présidente sortante de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a été réélue à 98% des suffrages selon la commission électorale, les observateurs de l’Union africaine ont déclaré mercredi soir que l’intégrité de l’élection avait été compromise.

La mission de l’UA a révélé dans un rapport initial que l’exclusion des candidats de l’opposition du scrutin du 29 octobre 2025, la censure et les intimidations avaient empêchées les tanzaniens d’exprimer leur volonté démocratique.

Le rapport stipule que ses observateurs électoraux n’avaient été autorisés à surveiller certains bureaux de vote que pendant cinq minutes, et que certains d’entre eux avaient témoigné de bourrages d’urnes. La mission de l’Union africaine n’a également pas été autorisé à surveiller le dépouillement.

Selon le rapport, les principes et les normes internationales de l’Union africaines en matière délections démocratiques n’ont pas été respectés au cours des élections présidentielles tanzaniennes du 29 octobre.

L’opposition a qualifié l’élection de la présidente sortant Samir Suluhu Hassan de simulacre. Tandis que le gouvernement a imposé une coupure totale d’internet et paralysé les transports en réponse à de violentes manifestations organisées le jour du scrutin.

Azibert Mousa

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