Ce 12 septembre 2024 marque la 39ème journée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), sous le thème, «Des systèmes irrigués performants et durables pour une agriculture résiliente aux changements climatiques, contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi quà la croissance économique au Sahel et en Afrique de l’ouest». Reportage.

Le Président de la République du Tchad et par ailleurs président en exercice du CILSS Mahamat Idriss Deby Itno relève que la célébration de cette journée intervient dans un contexte extrêmement difficile pour la région. Pour lui, la conjugaison de graves crises alimentaire, nutritionnelle et économique qui sévissent dans leur espace, en plus de l’insécurité civile et de la menace terroriste, ne fait qu’accentuer la vulnérabilité des populations.

Il souligne que dans cette perspective, les gouvernements des États de la région, doivent saisir toutes les opportunités de mettre en œuvre des politiques et stratégies appropriées, en vue de rendre performants et durables les systèmes irrigués qui passera nécessairement par des engagements forts, pour réorienter fondamentalement les priorités d’investissement en faveur de l’essor de systèmes irrigués durables et résilients et l’accompagnement des États dans la mobilisation des financements en faveur de l’irrigation et la quête de nouveaux partenariats autour de la maitrise de l’eau.

Le CILSS entend convaincre, avec leurs partenaires, de repositionner l’irrigation comme une priorité, pour lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, et augmenter les revenus des producteurs. Car, «c’est un vibrant appel à une coalition d’engagements publics et de financements privés, pour exploiter l’impressionnant potentiel agricole de notre région, et ouvrir la voie à l’autosuffisance alimentaire et à sa contribution à la sécurité alimentaire mondiale», dit le président.

Après avoir lancé un appel à tous les partenaires, à se mobiliser davantage avec nous pour réussir ensemble le pari de la production agricole et de la souveraineté alimentaire, il estime qu’un tel engagement contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la résilience ainsi que des moyens d’existence des agriculteurs, dans le contexte des changements climatiques, et impulsera une transformation agricole notable de la région.

Noël Adoum

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