Après le retrait des aviations militaires françaises, la semaine dernière, le gouvernement tchadien a demandé cette fois-ci le retrait de plus de 1000 soldats français présents sur son territoire avant le 31 janvier 2025, selon une source relayée par la radio d’État français, RFI.
Toujours selon ce média d’État français, les autorités françaises ont jugé cette demande « de l’impossible». Pour Paris, la demande tchadienne pose un défi logistique majeur. « 7 semaines pour désengager 1000 soldats et évacuer un important matériel militaire, cela relève de l’impossible », confient des sources militaires françaises à cette radio.
Paris espère toujours une négociation pour un allongement de date de retrait de ses forces stationnées officiellement dans 3 villes du pays, à N’Djamena, Abéché et à Faya.
Rappelons que le 28 novembre dernier les autorités tchadiennes ont décidé de façon inattendue de dénoncer l’accord de défense avec Paris, jugé « obsolète » et ne répondant aucunement aux réalités sécuritaires actuelles, ni à l’ensemble du peuple tchadien. A la différence du Niger, du Mali et du Burkina Faso qui ont chassé les français et couper le pont à presque tous les niveaux , le Tchad quant-à lui veut poursuivre les relations avec Paris sur d’autres domaines mais surtout dans le respect total de sa souveraineté.
Abdermane Moussa Amadaye