La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) par la voix de son coordonateur, Mahamat Oumar Ibrahim, a vivement réagi aux violences survenues entre le 10 et le 14 juin 2025 dans le canton Molou, département d’Assonga, province du Ouaddaï. 20 personnes ont été tuées et 16 blessées lors de ce drame sanglant.

Dans un communiqué publié le 17 juin, la CONAJEPDT dénonce un « effondrement total du système sécuritaire tchadien » et fustige la passivité de l’État face à la multiplication des tueries. Elle exige la suspension immédiate des responsables administratifs et sécuritaires impliqués, ainsi qu’une enquête judiciaire indépendante.

L’organisation accuse les forces de l’ordre d’user de leurs armes contre les citoyens au lieu de les protéger, et condamne le gouvernement pour son incapacité à prévenir les violences. Elle réclame une restructuration urgente des forces de sécurité, accompagnée de sanctions exemplaires contre les coupables.

Enfin, la CONAJEPDT appelle les citoyens, la société civile et les partenaires internationaux à rompre le silence et à se mobiliser pour défendre le droit à la vie, aujourd’hui bafoué au Tchad.

Azibert Moussa

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *