Selon le Rapport sur le développement humain 2025, qui s’appuie sur les données de l’année 2023, les Seychelles et l’île Maurice sont les deux seuls pays à avoir un très haut niveau de développement humain. 8 pays ont un niveau d’IDH élevé, 19 un IDH moyen et 23 pays dont le Tchad affichent un IDH faible.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a publié son Rapport sur le développement humain 2025, qui intègre les données de l’année 2023. Si la moyenne mondiale de l’Indice de développement humain (IDH) progresse à un rythme ralenti, l’Afrique continue d’afficher de fortes disparités entre ses pays, a indiqué le site Econfin.

Avec un score de 0,848, les Seychelles occupent la première position sur le continent et entrent désormais dans la catégorie des pays à «très haut développement humain». Elles devancent Maurice (0,806), seul autre pays africain à figurer dans ce groupe. Derrière, plusieurs pays d’Afrique du Nord se maintiennent dans la catégorie «élevé» : Algérie (0,763), Égypte (0,754), Tunisie (0,746), Libye (0,741) et le Maroc (0,710). L’Afrique du Sud, le Gabon (0,733) et le Botswana (0,731) sont les seuls pays d’Afrique subsaharienne présents dans catégorie.

19 pays africains se situent dans la catégorie «moyen développement humain», avec des scores compris entre 0,5 et 0,59. C’est le cas du Sénégal (0,530), de la Gambie (0,524), de la République démocratique du Congo (0,522) ou encore du Malawi (0,517). Ces pays affichent des progrès mesurés, mais restent confrontés à des défis persistants liés à la pauvreté, à la qualité des systèmes éducatifs et à l’accès aux soins de santé.

En bas du classement, on compte 23 pays dans la catégorie «faible développement humain» parmi lesquels le Soudan du Sud (0,388) qui occupe la dernière place du continent, précédé par la Somalie (0,404), la République centrafricaine (0,414), le Tchad (0,416) et le Niger (0,419). Ces États, marqués par des conflits, et des défis en matière de stabilité et de pauvreté, peinent à améliorer durablement leurs indicateurs sociaux.

Noël Adoum

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