Par 161 voix pour, 2 contre et 3 abstentions, le Conseil National de Transition (CNT) a adopté vendredi 6 décembre 2024, la loi des Finances 2025. Ce budget marque une hausse significative de 20,07 %, atteignant 2 420,8 milliards de FCFA contre 2 016,1 milliards en 2024.
Avec des dépenses prévues à 2 323,8 milliards de FCFA, soit une augmentation de 18 % par rapport aux 1 961,3 milliards de 2024, ce budget reflète un effort de consolidation économique. La croissance du PIB est projetée à 4,2 %, légèrement en baisse par rapport aux 4,7 % enregistrés cette année.
Les débats ont révélé des inquiétudes, une réduction de 39 % du budget de la future Assemblée Nationale, des retards dans le paiement des pensions, ou encore une répartition inégale des ressources pour des secteurs clés comme l’éducation et la santé.
Selon le ministre Tahir Hamid Nguilin, trois piliers structurent cette loi : la mobilisation des ressources, l’optimisation des aides extérieures et l’investissement dans le capital humain. Le texte introduit des réformes fiscales, notamment pour sécuriser les immatriculations fiscales et améliorer le rendement de la TVA.
Azibert Moussa